Les Jeux olympiques, une compétition à part.
Dans deux semaines et demie, les trentièmes Jeux olympiques d’été vont débuter. Le temps va s’arrêter et le monde entier aura les yeux braqués sur Londres. Eléments d’explication.
Cela fait quatre ans qu’ils se préparent, quatre ans qu’ils ne pensent qu’à ça : devenir champion olympique. Pour un sportif, il n’y a pas plus beau trophée que la médaille olympique. Plus que toute autre compétition, les Jeux Olympiques sont synonymes d’universalisme. Cette année encore, 204 délégations provenant des quatre coins du monde seront présentes. Pas mal, quand on sait que l’ONU ne reconnait que 193 nations.
A Pékin en 2008, des études Nielsen avait dénombré plus de 4,7 milliards de téléspectateurs (à l’époque la Terre ne comptait pas encore 7 milliards d’êtres humains). Plus que dans toute autre compétition, devenir champion olympique, c’est donc s’assurer une reconnaissance mondiale. C’est aussi devenir l’égal des plus grands sportifs. Dans le village olympique londonien, on pourra croiser les stars de 2008 Usain Bolt et Michael Phelps, sans oublier Roger Federer, LeBron James, Marc Cavendish, Maria Sharapova ou Nikola Karabatic... La beauté de cette compétition, c’est à la fois son universalité concernant la nationalité des engagés, mais aussi au sujet de la pluralité des disciplines. Cette année encore 302 médailles d’or seront encore mises en jeu.
Champion olympique, légende du sport
Devenir maitre de l’Olympe c’est rentrer dans la légende de sa discipline. La compétition n’a lieu que tous les quatre ans et elle est chargée d’histoire. Créée à Olympie, dans la Grèce Antique, puis repris en 1894 par le Baron de Coubertin, les Jeux ont une histoire riche, faite d’exploits sportifs, de polémiques mais aussi de conflits politiques. Tout le monde se souvient de Jesse Owens aux Jeux de 1936, de Tommie Smith et John Carlo à Mexico en 1968, des attentats de 1972, du boycott des Etats-Unis et de 64 autres délégations en 1980, ou plus récemment des manifestations pour dénoncer les atteintes portées aux droits de l’homme à Pékin. L’édition 2008 a aussi été marquée par les performances stratosphériques d’Usain Bolt, qui a abaissé le record du monde du 100m en 9’’69 (il l’a depuis descendu en 9’’58) et de Michael Phelps qui a effacé Marc Spitz des records olympiques, avec ses huit titres obtenus dans le bassin de la capitale chinoise. On se souviendra aussi du courage du Liu Xiang qui a essayé de concourir malgré sa blessure, des performances françaises, à l’instar d’Alain Bernard qui remporte la course phare des épreuves de natation, des frères Guénot qui ont fait découvrir la lutte à l’ensemble de la population française. On n’oubliera pas non plus les doublés français en VTT et BMX, la domination du hand français chez les hommes mais aussi les deux titres par équipe en en escrime. Cette année encore, ils seront 331 sportifs à représenter la France à Londres et le Président du CNOSF, Denis Masseglia leur a fixé l’objectif de gagner autant de médailles qu’à Pékin soit 41 breloques, tout en remportant plus de titres que les sept obtenus en 2008. Allons enfants de la patrie, votre jour de gloire est arrivé.
Ludovic Aurégan.
https://twitter.com/Photodesportifs
Cela fait quatre ans qu’ils se préparent, quatre ans qu’ils ne pensent qu’à ça : devenir champion olympique. Pour un sportif, il n’y a pas plus beau trophée que la médaille olympique. Plus que toute autre compétition, les Jeux Olympiques sont synonymes d’universalisme. Cette année encore, 204 délégations provenant des quatre coins du monde seront présentes. Pas mal, quand on sait que l’ONU ne reconnait que 193 nations.
A Pékin en 2008, des études Nielsen avait dénombré plus de 4,7 milliards de téléspectateurs (à l’époque la Terre ne comptait pas encore 7 milliards d’êtres humains). Plus que dans toute autre compétition, devenir champion olympique, c’est donc s’assurer une reconnaissance mondiale. C’est aussi devenir l’égal des plus grands sportifs. Dans le village olympique londonien, on pourra croiser les stars de 2008 Usain Bolt et Michael Phelps, sans oublier Roger Federer, LeBron James, Marc Cavendish, Maria Sharapova ou Nikola Karabatic... La beauté de cette compétition, c’est à la fois son universalité concernant la nationalité des engagés, mais aussi au sujet de la pluralité des disciplines. Cette année encore 302 médailles d’or seront encore mises en jeu.
Champion olympique, légende du sport
Devenir maitre de l’Olympe c’est rentrer dans la légende de sa discipline. La compétition n’a lieu que tous les quatre ans et elle est chargée d’histoire. Créée à Olympie, dans la Grèce Antique, puis repris en 1894 par le Baron de Coubertin, les Jeux ont une histoire riche, faite d’exploits sportifs, de polémiques mais aussi de conflits politiques. Tout le monde se souvient de Jesse Owens aux Jeux de 1936, de Tommie Smith et John Carlo à Mexico en 1968, des attentats de 1972, du boycott des Etats-Unis et de 64 autres délégations en 1980, ou plus récemment des manifestations pour dénoncer les atteintes portées aux droits de l’homme à Pékin. L’édition 2008 a aussi été marquée par les performances stratosphériques d’Usain Bolt, qui a abaissé le record du monde du 100m en 9’’69 (il l’a depuis descendu en 9’’58) et de Michael Phelps qui a effacé Marc Spitz des records olympiques, avec ses huit titres obtenus dans le bassin de la capitale chinoise. On se souviendra aussi du courage du Liu Xiang qui a essayé de concourir malgré sa blessure, des performances françaises, à l’instar d’Alain Bernard qui remporte la course phare des épreuves de natation, des frères Guénot qui ont fait découvrir la lutte à l’ensemble de la population française. On n’oubliera pas non plus les doublés français en VTT et BMX, la domination du hand français chez les hommes mais aussi les deux titres par équipe en en escrime. Cette année encore, ils seront 331 sportifs à représenter la France à Londres et le Président du CNOSF, Denis Masseglia leur a fixé l’objectif de gagner autant de médailles qu’à Pékin soit 41 breloques, tout en remportant plus de titres que les sept obtenus en 2008. Allons enfants de la patrie, votre jour de gloire est arrivé.
Ludovic Aurégan.
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